© 2003 Bernard SUZANNE Dernière mise à jour le 23 mars 2015
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Le Parménide
(6ème tétralogie : La dialectique - Dialogue introductif)

Extraits traduit du Parménide

(La liste des extraits traduits se trouve à la fin de l'introduction, qu'il est fortement recommandé de lire avant de passer à la lecture des traductions).

Comme dans toutes les traductions disponibles sur ce site, je n'ai pas tant cherché l'élégance en français que la fidélité au texte grec. Mon objectif est avant tout de permettre à ceux qui ne peuvent avoir accès à l'original grec d'avoir accès à un texte en français qui leur fasse perdre le minimum par rapport à une lecture directe de Platon en grec. Comme il est impossible de ne pas perdre dans toute traduction, surtout lorsqu'il s'agit de textes aussi élaborés que ceux de Platon, j'ai multiplié les notes qui permettent de compléter par des commentaires ce que ne peut rendre une traduction pour essayer de rendre plus perceptible ce qui se joue dans le texte lorsque cela me semble important pour une meilleure compréhension du dialogue..

Le Parménide est dans sa majeure partie le récit en style indirect d'une discussion à laquelle participent Socrate, Parménide, Zénon et un jeune homme dénommé Aristote, qui deviendra l'un des Trente. Cette discussion est parsemée, au moins dans la première partie, de phanai et de eipein, le plus souvent à l'infinitif, qui rappellent justement qu'il s'agit d'un récit. J'ai pris le parti de traduire eipein par « dire » (et donc par « dit-il » lorsqu'il est utilisé pour rappeler qu'il s'agit des paroles rapportées par le narrateur) et phanai par « déclarer » (et donc par « déclara-t-il » lorsqu'il est utilisé pour rappeler qu'il s'agit des paroles rapportées par le narrateur). La traduction de phanai par « déclarer » transpose en français la parenté qui existe en grec entre phanai et phainein, « mettre en lumière, montrer, faire connaître » et aussi « devenir visible, apparaître », puisque le français « déclarer » est, via le latin clarus, construit sur la même racine que « clair ». Je n'ai par contre pas trouvé de moyen de distinguer dans la traduction eipein et legein (utilisé à l'occasion dans les répliques des interlocuteurs), qui sont rendu tous deux par « dire » (et à l'occasion par « parler » lorsque ce verbe convient mieux).

Mais le problème de traduction de loin le plus important dans ce dialogue (et en fait pas seulement dans ce dialogue, mais dans tous les dialogues de Platon) est posé par les mots idea, eidos et genos. J'ai pris le parti de ne pas traduire en français ces trois mots qui sont au cœur de la discussion qui constitue la première partie du dialogue, car aucune traduction française ne rend toute la richesse sémantique de ces termes et chaque traduction, en fermant certaines portes laissées ouvertes par le grec, risque de nuire au moins autant qu'elle aide à la compréhension du propos de Platon et des difficultés avec lesquelles son Socrate se débat. Je préfère donner ici en introduction l'inventaire des sens possibles de ces termes et laisser à chacun le soin de se forger sa propre compréhension des mots au fil de sa lecture.

Je laisse ces mots dans ma traduction dans la forme déclinée qu'ils ont dans le texte grec. On trouvera plus bas, après la définition du dictionnaire de ces mots, leur déclinaison. Pour ce qui est du genre, qui commande les articles et les pronoms y renvoyant, faute de neutre en français, je mets eidos et genos, qui sont neutres en grec, au masculin en français, et idea au féminin, comme en grec.

Le mot idea, dont vient directement le mot français « idée », est directement dérivé du verbe idein, « voir », qui sert d'aoriste au verbe horan, « voir ». Il est important dans la lecture du texte qui suit et d'autres textes dont on a cru pouvoir extraire une « théorie des idées » attribuée à Platon, de se souvenir que l'idea renvoie d'abord à quelque chose qui est de l'ordre de la vision oculaire, avant de renvoyer éventuellement à une « vue de l'esprit », dont toute la question sera justement de savoir de quoi elle est « vision » et quel statut ontologique a son éventuel « objet ». Mais réciproquement, il faudra se demander si ce que nous donne à voir la vue par les yeux a bien le degré d'immédiateté et d'évidence que l'on a pris l'habitude de lui donner et qui fait que nous accordons plus de « réalité » à ce que nous voyons avec les yeux du visage qu'avec les « yeux » de l'esprit (c'est à ce type de réflexion que, par exemple, nous invite Socrate dans le Ménon lorsque, pour donner à Ménon des exemples de ce qu'il cherche en cherchant l'eidos de l'aretè, il prend pour exemples le schèma--un autre terme de sens voisin de eidos et de idea--et la couleur ; voir sur ce point ma traduction de cette section, et en particulier la note 34 à cette traduction).

Le mot eidos, dont le sens premier est « aspect, forme », offre des similitudes de forme, et probablement une parenté d'origine, à la fois avec certaines formes de ce même verbe idein, « voir », (eidon est la première personne du singulier de l'aoriste dont idein est l'infinitif), et avec le verbe eidenai, « savoir », que certains dictionnaires donnent comme le parfait du précédent (« j'ai vu », donc « je sais » !...), dont le participe est eidôs. Le sens d'eidos va donc d'« aspect extérieur » à « genre, espèce, sorte », se spécialisant même chez Aristote pour désigner l'espèce en tant que distinguée du « genre », genos, par la différence justement dite « spécifique » (c'est-à-dire étymologiquement « constituante de l'espèce »). On retrouve d'ailleurs une couverture voisine de celle de eidos avec le mot français « genre » (dérivé de genos via le latin genus, generis), qui a le sens d'« apparence » quand on dit de quelqu'un qu'« il a mauvais genre », et un sens voisin de celui d'« espèce », sinon de « forme », quand on dit de deux choses qu'elles sont « du même genre » (dans ce sens, « genre » et « espèce » sont presque synonymes en français).

Mais si eidos et genos se rejoignent dans certains de leurs sens, genos nous transporte dans un autre registre que celui de la vue, le registre du devenir et de la vie, puisqu'il dérive du verbe gignesthai, dont le sens premier est « naître », mais qui signifie aussi « devenir ». A côté donc d'une problématique de perception, introduite par idea et eidos, on trouve avec genos une problématique de communauté d'origine, d'air de famille, qui préside aux regroupements d'entités distinctes sous un même... mot ? concept ? eidos ? idea ?... c'est justement tout le problème...

Venons-en maintenant aux sens possibles de ces mots. Le dictionniare grec-français Bailly donne pour chacun d'eux les sens suivants :

  eidos, eous-ous (to) I aspect extérieur, d'où : 1 forme du corps, air d'une personne ou d'une chose, Iliade, II, 57, III, 39, etc. ; Platon, Banquet, 215b ; au pluriel, les traits (du visage) Xénophon, Cyropédie, IV, 5, 37 ; en parlant d'animaux, Odyssée, XVII, 308 ; Hérodote, Enquête, III, 107 ; Xénophon, Sur la chasse, III, 3 ; IV, 2 ; particulièrement beauté, Odyssée, XVII, 454 ; Hérodote, Enquête, I, 199 ; etc.2 par extension en poésie, la personne elle-même, Sophocle, Électre, 1177II forme, en général 1 par opposition à la « matière » ou « substance (hulè) » Aristote, Physique, 1, 4, 1, etc.2 forme d'une chose dans l'esprit, idée, Platon, Banquet, 210b ; au pluriel Platon, Phédon, 103e, etc.3 forme propre à une chose, d'où : genre, sorte, Hérodote, Enquête, I, 94 ; Platon, Phédon, 91d, etc. ; caractère d'une maladie, Thucydide, Histoire, II, 50 ; caractère spécifique d'une chose, Platon, République, IX, 576a ; forme de gouvernement, Thucydide, Histoire, VIII, 904 par suite, espèce, Platon, République, VIII, 544d ; par opposition à "genos", Platon, Parménide, 129cmanière particulière de diriger quelque chose (une opération, une discussion, etc.) d'où méthode, façon, Thucydide, Histoire, VI, 77, VIII, 56.

Eidos se décline de la manière suivante :

  Singulier Pluriel Duel
Nominatif to eidos ta eidè tô eidei
Vocatif eidos eidè  
Accusatif to eidos ta eidè tô eidie
Génitif tou eidous tôn eidôn toin eidoin
Datif tôi eidei tois eidesi toin eidoin

  idea, as (hè) A aspect extérieur, apparence, forme, Hérodote, Enquête, I, 80 ; tèn idean kalos, Platon, Protagoras, 315e, de belle forme, d'un bel aspect ; par opposition à « megethos », Platon, Phédon, 109b ; par opposition à la réalité, Théognis, 128 • B par suite : I forme distinctive, caractère spécifique, d'ou caractère, manière d'être, espèce, sorte, Hérodote, Enquête, I, 203 ; II, 71 ; pasa idea thanatou, Thucydide, Histoire, III, 81, toutes les formes ou tous les genres de mort ; pollai ideai polemôn, Thucydide, Histoire, I, 109, les nombreuses formes que prend la guerre (en parlant de ses vicissitudes) ; tèi autèi ideai, Thucydide, Histoire, III, 62, VI, 76, de la même façon ; ephroneon diphasias ideas, Hérodote, Enquête, VI, 100, ils concevaient deux manières d'agir ; pasan idean peiran, Thucydide, Histoire, II, 19, tenter tous les moyens • II particulièrement terme de philosophie 1 principe général, servant à une classification, d'où classe, sorte, espèce, Platon, Phèdre, 265d, Euthyphron, 6d2 idée, c'est-à-dire forme idéale, concevable par la pensée, et dont chaque objet matériel est la reproduction imparfaite, Platon, République, VI, 507b, 508e, etc. (1)3 en général conception abstraite, idée, par opposition aux choses concrètes, Aristote, Métaphysique, A, 987b8 ; Z, 1031a30, etc. • III terme de rhétorique : 1 idée générale, sorte de lieu commun, Aristote, Rhétorique à Alexandre, 3,26 • 2 genre de style, Isocrate, Denis d'Halicarnasse ; idea tropikè, Denis d'Halicarnasse, figure de style.

Idea se décline de la manière suivante :

  Singulier Pluriel Duel
Nominatif hè idea hai ideai tô idea
Vocatif idea ideai  
Accusatif tèn idean tas ideas tô idea
Génitif tès ideas tôn ideôn toin ideain
Datif tèi ideai tais ideais toin ideain

  genos, eos-ous (to) A naissance, d'où : I proprement naissance, c'est-à-dire 1 temps de la naissance : genei husteros, Iliade, III, 215, le dernier par la naissance, le plus jeune • 2 lieu ou condition de la naissance : genei politès, Dém. 628, 8, citoyen par la naissance ; genei huios, Dém., 1081, 7, fils de naissance, par opposition à fils d'adoption • II en général origine, descendance : amphoteroisin homon genos, Iliade, XIII, 354, tous deux ont la même origine ; avec un nom de personne comme nom d'origine : genos einai ek tinos, Iliade, V, 544 ; Odyssée, XXI, 235, etc., ou genos einai tinos, Iliade, XXI, 186 ; Odyssée, IV, 63, etc. descendre de quelqu'un ; avec un nom de lieu comme nom d'origine : ex Ithakès genos eimi, Odyssée, XV, 267 (cf. Iliade, XIV, 199 ; Platon, Sophiste, 216a, etc.) ; genos men eimi tès Skurou, Sophocle, Philoctète, 239, je suis originaire d'Ithaque, de Skyros ; quelquefois avec l'article : podapos to genos ei, Aristophane, Paix, 187, de quel pays es-tu ? • B tout être créé, toute réunion d'êtres créée : I (avec idée de qualité ou de condition) en parlant d'êtres ayant une origine commune (dieux, hommes, animaux, choses), c'est-à-dire race, genre, espèce : theôn genos, Sophocle, Ajax, 392, la race des dieux, les dieux ; hèmitheôn genos andrôn, Iliade, XII, 23, la race des hommes demi-dieux, les hommes demi-dieux ; genos boôn, Odyssée, XX, 212, la race des bœufs ; genos hippeiôn, Sophocle, Antigone, 342, la race des chevaux ; genos hèmionôn, Iliade, II, 852, la race des mulets • II particulièrement en parlant d'hommes, race, famille, parenté : 1 en parlant de la famille proprement dite en général : haima te kai genos, Odyssée, VIII, 583, le sang et la race ; genous phanènai tinos, Sophocle, Oedipe Roi, 1383, être montré de la famille de quelqu'un ; genei prosèkein tini, Xénophon, Anabase, I, 6, 1, être apparenté à quelqu'un ; hoi en genei = suggeneis, Sophocle, Oedipe Roi, 1430, les parents ; eggutata genous, Eschyle, Suppliantes, 388, à un degré de parenté très proche ; egguterô genous, Isée, 72,30, à un degré de parenté plus proche ; absolument en parlant de familles nobles (latin gens) : hoti toi genos esti kai autèi, Odyssée, VI, 35, là où toi aussi tu as une famille de noble race ; cf. Hérodote, Enquête, I, 125, etc. ; Platon, Gorgias, 523c ; Lois, IV, 711e ; hoi apo genous, Plutarque, Vie de Romulus, 21 ; Vie de Caton l'Ancien, 1, les gens de familles nobles, les gens de race ; -- spécialement en parlant des parents immédiats ou des ancêtres : ou gar sphôin genos apolôle tokèôn, Odyssée, IV, 62, car tous deux vous êtes de familles dont le renom subsiste encore ; genos paterôn aischumenen, Iliade, VI, 209, déshonore la race de ses pères ; -- en parlant des enfants immédiats ou des descendants : d'un seul descendant : 1 son genos, Iliade, XIX, 124 (cf. Iliade, XXI, 186, Odyssée, XVI, 401) ton rejeton, ton enfant ; theion genos, Iliade, VI, 180, ou dion genos, Iliade, IX, 538, rejeton des dieux, en parlant de la Chimère et d'Artémis ; collectivement des enfants : genous eparkesis, Sophocle, Oedipe à Colone, 447, l'appui que le père a droit d'exiger de ses enfants ; ou des descendants, de la postérité : ekeinoi kai to genos to ap' ekeinôn, Thucydide, Histoire, I, 126, eux et leurs descendants ; particulièrement en parlant de la descendance directe (par opposition aux collatéraux = suggeneia), Isée, 72, 33 • 2 par analogie en parlant d'associations religieuses, civiles, politiques, etc. particulièrement à Athènes, réunion de citoyens dont l'ensemble formait une phratrie (voir genètès), Platon, Alcibiade, 120e ; chez les Orientaux (Egyptiens, Perses, etc.) caste, Hérodote, Enquête, II, 164 ; Platon, République, IV, 434b ; Aristote, Politique, VII, 10, 1 ; de même, en parlant de professions, classe, corporation : to mantikon genos, Sophocle, Antigone, 1055, la classe des devins ; to philosophon genos, Platon, République, VI, 501e, la classe des philosophes ; to genos tôn georgôn, Timée, 17c, la classe des laboureurs • 3 avec idée de nationalité, famille de peuples, race, nation, peuple, tribu : to Dôrikon genos, Hérodote, Enquête, I, 56 (cf. I, 101) la race dorienne • 4 terme de science, famille d'êtres ou de choses abstraites, classe, particulièrement genre (par opposition à espèce = eidos) Platon, Parménide, 129c ; ta genè eis eidè pleiô kai diapheronta diaireitai, Aristote, Métaphysique, K, 1059b38, les genres se divisent en espèces plus nombreuses et différentes (cf. Aristote, Topiques, I, 5, 6, etc.), l'espèce (eidos) pouvant à son tour devenir un genre (genos) par rapport aux subdivisions secondaires (voir Aristote, Histoires des animaux, I, 1, 30, etc.) ; de même genre, considéré comme un tout (par opposition aux parties = merè) Platon, Philèbe, 12e ; d'où ta genè, les éléments, Platon, Timée, 54bC (avec idée de durée) génération, âge : andrôn genos, Odyssée, III, 245, génération d'hommes ; genos kruseion, etc. Hésiode, Les travaux et les jours, 109, l'âge d'or • D (avec idée de sexe) sexe, Platon, Banquet, 189d ; par analogie terme de grammaire genre, Aristote, Rhétorique, III, 5,5.

Genos se décline de la manière suivante :

  Singulier Pluriel Duel
Nominatif to genos ta genè tô genei
Vocatif genos genè  
Accusatif to genos ta genè tô genie
Génitif tou genous tôn genôn toin genoin
Datif tôi genei tois genesi toin genoin

Les éditions et traductions du Parménide auxquelles je me suis référé et que je cite à l'occasion en notes sont listées ci-dessous :

- Le texte grec du Parménide, édité par John Burnet dans le volume II des "Platonis Opera" dans la collection Oxford Classical Texts (OCT), Oxford, 1901
- Platon, Œuvres complètes, Tome 8, 1ère partie, Parménide, texte établi et traduit par Auguste Diès, 1923
- Plato, complete works, Vol. IV: Cratylus, Parmenides, Greater Hipias, Lesser Hippias, Greek text with an English translation by Harold North Fowler, Loeb Classical Library, Harvard University Press, Cambridge, Mass., 1926 (this text, Greek and English translation, is available at the Perseus site)
- La traduction en français du Parménide due à Joseph Moreau, dans le tome 2 des Œuvres complètes de Platon, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1950
- Platon, Théétèté, Parménide, traduction, notice et notes par Émile Chambry, GF163, Garnier-Flammarion, Paris, 1967
- Platon, Parménide, traduction inédite, introduction et notes par Luc Brisson, GF688, Flammarion, Paris, 1994
- La traduction en anglais du Parménide due à Benjamin Jowett, et disponible sur différents sites Internet, dont celui de l'Académie de Nice référencé par ce lien
- La traduction en anglais du Parménide due à Francis M. Cornford, dans Plato, The Collected Dialogues including the Letters, edited by Edith Hamilton and Huntington Cairns, with Introduction and Prefatory Notes, Bollingen Series LXXI, Princeton University Press, 1961
- La traduction en anglais du Parménide, due à Mary Louise Gill and Paul Ryan dans Plato, Complete Works, Edited, with Introduction and Notes, by John M. Cooper, Hackett Publishing Company, Indianapolis/Cambridge, 1997
On trouvera par ailleurs une édition des fragments de Parménide, texte grec et traduction française dans : Parménide, Sur la nature ou sur l'étant, la langue de l'être ?, présenté, traduit et commenté par Barbara Cassin, Points Essais n° 368, Seuil, Paris, 1998, ou sur Internet, texte grec des fragments (Burnet, 1892) et traduction française de Tannery (1887), sur le site Philoctètes.

Dans toutes mes traductions, les références aux pages de l'édition Estienne sont celles fournies par l'édition des Platonis Opera , Oxford Classical Texts. Chaque référence constitue un lien vers le text grec correspondant au site Perseus.


Les extraits traduits 


(1) Cette définition du Bailly reproduit en résumé ce qu'on appelle la « théorie des idées qu'on attribue à Platon. Il vaudrait mieux donc l'oublier et voir si les textes de Platon disent bien ce qu'on veut leur faire dire !... Voir sur les références données par Bailly à La République ma traduction de cette section. (<==)


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Première publication le 30 août 2003 ; dernière mise à jour le 23 mars 2015
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